Une conférence de Joe Dunton (22-04-2011) 1h15'32"
L'intemporelle qualité visuelle des films de Stanley Kubrick est une des raisons pour lesquelles le public du monde entier continue d'être si fasciné par cette œuvre singulière. Le style cinématographique de Kubrick sert strictement la narration en donnant forme à des atmosphères et en intégrant à la perfection décors, jeu d'acteurs et mouvement. Kubrick reste imperméable aux modes visuelles, tout comme aux engouements de l'industrie du cinéma.
Il débute sa carrière en tant que photographe. Puis il s'adonne à des productions aussi diverses que des films à petits budgets et des épopées réalisées au sein des studios, jusqu'à ce qu'il devienne un « réalisateur total » maitrisant l'entièreté de son art. La plupart des cinéastes laissent les choix des objectifs et des lumières et autres équipements de prise de vues à leur directeur de la photographie, en leur confiant ainsi le style et l'aspect visuel du film. Ce n’est pas le cas de Kubrick qui travaille toujours avec des artistes et des techniciens de renom, mais qui se tient prêt en permanence à utiliser les innovations techniques et les procédés qui l'aideront à trouver la solution parfaite. Tout au long de sa carrière, il achète, modifie et teste des équipements de prise de vues très divers.
En quoi cette passion de Kubrick pour les techniques de prise de vues influence-t-elle effectivement ses images ?
* * *
Conférence d'Emmanuel Siety (18-04-2011) 1h17'36"
Dans L’Image-temps, Gilles Deleuze voyait en Stanley Kubrick, à l’instar d’Alain Resnais, un cinéaste « de l’identité du monde et du cerveau ». En partant de Shining, nous questionnerons et prolongerons ce rapprochement en avançant trois autres noms de cinéastes explorateurs d’états limites du monde et de la conscience : David Lynch, Michael Haneke et Gus Van Sant.
Related:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.