Youssef Ishaghpour : "De Ford à Welles, on passe du mythe à l'histoire. On passe surtout d'un cinéma d'action à un cinéma de réflexion. Et à l'inverse de l'atemporalité du mythe, l'histoire et la réflexion ont affaire au temps. Et à l'inverse du bonheur immédiat et collectif de la narration et de l'image, elles sont liées à l'opacité de la question de la représentation et à la subjectivité déterminante pour la modernité. Citizen Kane [1941] c'est le commencement de la Modernité. [..] Il semblerait que si l'on définit plutôt la "Modernité" avec les mêmes concepts que dans les autres arts et la pensée c'est plutôt Welles; et Rossellini serait plus lié à une "post-modernité", une tentative de dépasser les antinomies réflexives qui constituent la Modernité."
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Youssef Ishaghpour : "De Ford à Welles, on passe du mythe à l'histoire. On passe surtout d'un cinéma d'action à un cinéma de réflexion. Et à l'inverse de l'atemporalité du mythe, l'histoire et la réflexion ont affaire au temps. Et à l'inverse du bonheur immédiat et collectif de la narration et de l'image, elles sont liées à l'opacité de la question de la représentation et à la subjectivité déterminante pour la modernité. Citizen Kane [1941] c'est le commencement de la Modernité. [..] Il semblerait que si l'on définit plutôt la "Modernité" avec les mêmes concepts que dans les autres arts et la pensée c'est plutôt Welles; et Rossellini serait plus lié à une "post-modernité", une tentative de dépasser les antinomies réflexives qui constituent la Modernité."
Chaos 1/5 : "Citizen Kane" d'Orson Welles (France Culture, 28 février 2011) webcast 59' [MP3]
avec : Raphaël Enthoven, Michel Ciment, Marc Cérisuelo
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