17 juillet 2012

Frémaux-Taddéï (France Culture)

Le tête-à-tête (France Culture; 15 juillet 2012) 59' [MP3]
Frédéric Taddéï s'entretient avec Thierry Frémaux, programmateur du Festival de Cannes.
Il a longtemps vécu aux Minguettes, dans la banlieue lyonnaise.
Il est ceinture noire de judo et dirige désormais l’Institut Lumière à Lyon.
Mais il est surtout délégué général du festival de Cannes depuis plus de dix ans, poste qui fait de lui l’un des hommes les plus courtisés du cinéma mondial. Il voit 700 films par ans au minimum et en sélectionne 50 pour le plus prestigieux festival de cinéma du monde.

Voir aussi : 

06 juillet 2012

Projections itinérantes

Réenchanter le destin: "Cinéma itinérant : La valse des bobines" (Sur les docks; France Culture; 5 Juillet 2012) 56' [MP3]
Dans le département de la Dordogne, "Ciné passion en Périgord" est un circuit de cinéma itinérant qui va là où le cinéma n’est pas desservi.
En se déplaçant dans les villages éloignés des salles de cinéma et en pratiquant des tarifs très accessibles, Laurent, projectionniste depuis plus de dix ans, réunit les périgourdins bien disposés à ne pas manquer cet événement.
« Ciné passion » ce sont plus de 500 projections chaque année, 14 000 spectateurs et 50 000 kms annuel que Laurent parcours à bord de sa camionnette blanche.
Ce projectionniste est salarié par l'association pour charger le matériel, conduire sur les routes de campagne, installer le cinéma, vendre les places en improvisant un guichet et enfin et surtout assurer la projection. Plus tard après avoir échangé avec les plus passionnés, il remballe et reprend la route.
Qu'il vente ou qu’il neige, son camion roule toujours en direction des villages, assurant ainsi les séances où il est tant attendu. Avec lui le cinéma à la campagne  n’est pas une utopie.
Avec :
  • Laurent Xerri, projectionniste
  • Raphael Maestro, directeur de Ciné passion
  • Julien Robillard, programmateur et projectionniste
  • Pierre Campos et les commerçants de Rouffignac
  • Juliette Duretete, SPIP
  • les détenus du centre pénitencier de Neuvic sur l’Isle
  • les enfants du centre de Loisir « Les Petits loups » ainsi que l’équipe pédagogique

Lire aussi : Derrière l'écran (Pascal Garnier, 2007)


Voir aussi :

02 juillet 2012

Masterclass Asghar Farhadi


La Master class d’Asghar Farhadi
28 juin 2012 (forumdesimages) 1h32' [Farsi/Français]

Une rencontre exceptionnelle avec le réalisateur iranien Asghar Farhadi dont le dernier fi lm Une séparation a remporté l’Ours d’Or et l’Ours d’Argent du meilleur acteur à la Berlinale 2011, et les César et Oscar 2012 du meilleur film étranger !
Cette master class (Forum des Images) est animée par Pascal Mérigeau, journaliste au Nouvel Observateur.
Un coup de tonnerre. L’effet produit par Une séparation partout où le film est passé fut celui-là en effet. Un coup de tonnerre parce que le film d’Asghar Farhadi a suscité une unanimité critique et publique devenue très exceptionnelle de nos jours. Un coup de tonnerre également en ceci que s’il est rare qu’une production ni américaine ni française, ni même européenne, rencontre le succès, personne sans doute n’aurait pu imaginer qu’un film iranien soit vu en France par plus d’un million de spectateurs.
Pourtant, les chiffres ne sont que pour mémoire, et encore à peine, il importe bien davantage que cette réussite soit celle d’un immense cinéaste, aujourd’hui courtisé par les producteurs et les acteurs du monde entier. Asghar Farhadi était alors âgé de trente-neuf ans seulement, mais les cinéphiles avaient repéré déjà son À propos d’Elly (2009), chronique magnifique d’une disparition, et auparavant, pour quelques-uns, La Fête du feu (2006), deux films parmi les cinq qu’il a réalisés à ce jour et qui témoignaient déjà des mêmes qualités d’écriture, d’interprétation, de réalisation. Farhadi travaille longuement avec ses acteurs avant le tournage, “tant que c’est nécessaire, dit-il, tant que leur texte ne leur est pas devenu si naturel qu’à l’écran ils paraîtront l’improviser”, c’est une des données essentielles de son cinéma, qui active par ailleurs des mécanismes scénaristiques dont la virtuosité extrême est mise au service du dénudement des comportements humains au sein de la société.
Cette société est celle de l’Iran, mais au-delà de particularismes aisément repérables, les tensions, les ressorts, les enjeux sont universels. Entre autres et nombreux mérites, les films d’Asghar Farhadi offrent la confirmation que le cinéma ne peut jamais prétendre mieux à l’universalité que lorsqu’il s’attache à décrire le particulier. Que l’auteur soit également écrivain et dramaturge n’est certes pas anodin, et ses références sont pour la plupart littéraires et théâtrales, plus que cinématographiques. De tout cela, il sera question avec lui au Forum des images le 28 juin au soir, un an après la sortie en France d’Une séparation, à quelques semaines seulement du début du tournage, à Paris, de son nouveau film, avec notamment Tahar Rahim.
Pascal Mérigeau
Critique au Nouvel Observateur, Pascal Mérigeau a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma dont “Pialat” (Éd. Ramsay, 2007), “Cinéma : autopsie d’un meurtre” (Éd. Flammarion, 2007) et “Depardieu” (Éd. Flammarion, 2008).

Filmographie d'Asghar FARHADI :
  • Untitled (2013/Farhadi/France)
  • Une Séparation (2011/Farhadi/Iran)
  • A propos d'Elly (2009/Farhadi/Iran)
  • La fête du feu (2007/Farhadi/Iran)
  • Les enfants de Belle Ville / Shah-re ziba (2004/Farhadi/Iran)
  • Dancing in the dust (2003/Farhadi/Iran) 

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Open world (Tapscott)

Don Tapscott: Four principles for the open world
June 2012 (TED talk) 17'50"
The recent generations have been bathed in connecting technology from birth, says futurist Don Tapscott, and as a result the world is transforming into one that is far more open and transparent. In this inspiring talk, he lists the four core principles that show how this open world can be a far better place.
Don Tapscott can see the future coming ... and works to identify the new concepts we need to understand in a world transformed by the Internet.

Don Tapscott takes a farseeing look at our digital, connected, hypercollaborative world. He's the chair of Moxie Insight and has written 14 books about aspects of this new world, helping readers understand where the world is heading as our civilization fundamentally reshapes itself. In 1995, his book The Digital Economy was among the first to show how the internet would change the way we did business; in 2000, he defined the Net Generation and the “digital divide” in Growing Up Digital.
In his most recent works, he thinks deeply about newly possible collaboration "on an astronomical scale." As the Industrial Age comes to an end, all our institutions are challenged (state, corporations, schools), he argues--and suggests that we need to reboot and reinvent civilization.
"The Macrowikinomics assertion that 'there has never been a more exciting time to be human' is spot on."  Michael Dell

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