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10 mars 2013

Masterclass Guédiguian

25 février 2013 (La cinémathèque française) 1h46'

08 mars 2013

Productrice de cinéma indépendent chinois (Glachant)

Isabelle Glachant est une figure incontournable du cinéma franco-chinois ou sino-français. Son travail constitue l’une des passerelles les plus fécondes entre la France et le monde chinois. Après avoir couvert le cinéma chinois comme journaliste pour CANAL+, Isabelle Glachant devient la première attachée audiovisuelle en poste à l’ambassade de France à Pékin de 1998 à 2003. Puis, elle se lance dans la production et participe aux films de nombreux cinéastes de renom comme Wang Xiaoshuai ou Lou Ye. Aujourd’hui, elle est la représentante d’Unifrance en Chine où elle a pour mission de promouvoir le cinéma français pour la Grande Chine. Une expérience professionnelle unique qui couvre plusieurs pays, plusieurs terrains (privé, institutionnel) et un amour de cinéma toujours renouvelé.
Animée par Damien Paccellieri, spécialiste du cinéma chinois
Cette rencontre a eu lieu le 24 janvier 2013 au Forum des images, à Paris, dans le cadre du cycle de films De Pékin à Taipei, 1 000 visages de la Chine.


Filmographie d'Isabelle Glachant en tant que (co-)productrice :
  • Qing hong (2005/Wang Xiaoshuai)
  • Ping guo (2007/Li Yu)
  • Zuo Yuo / In Love We Trust (2007/Wang Xiaoshuai)
  • Nanjing! Nanjing! / City of Life and Death (2009/Lu Chuan)
  • Rizhao Chongqing / Chongqing Blues (2010/Wang Xiaoshuai)
  • Love and Bruises (2011/Lou Ye)
  • Wo 11 / Eleven Flowers (2011/Wang Xiaoshuai)



Related:

03 février 2013

Masterclass Laurent Cantet

"Un peu plus de quatre ans après que le jury cannois présidé par Sean Penn eut décerné sa Palme d’or à Entre les murs, Laurent Cantet est de retour avec Foxfire, et c’est un nouvel événement majeur. Il est vrai que les réalisations de ce jeune quinquagénaire, qui a eu 51 ans en juin dernier, suscitent rarement l’indifférence. Dès Ressources humaines (1999), son deuxième long métrage, produit à l’origine pour la télévision, ce fut en effet un premier coup de tonnerre : jamais auparavant les relations entre générations au sein du monde du travail n’avaient été montrées avec une telle acuité, une telle volonté de ne rien taire de ces failles que l’évolution de la société moderne a ouvertes sous les pas des humains.

Si l’on veut bien comprendre combien il est difficile pour un jeune cinéaste de ne pas décevoir les espoirs placés en lui, L’Emploi du temps (2001) constitua mieux qu’une confirmation : dérivé d’une affaire criminelle qui inspira à Emmanuel Carrère “L’Adversaire”, adapté par Nicole Garcia en 2002, ce film implacable était porté par une maîtrise et une rigueur exceptionnelles, qui achevèrent de convaincre que Laurent Cantet était décidément un cinéaste majeur, auquel le triomphe cannois de Entre les murs, sept ans et un film (Vers le Sud, 2005) après, allait apporter la reconnaissance internationale.

Aujourd’hui, son sixième film en quinze ans peut apparaître aussi comme son chef-d’oeuvre à ce jour. Adaptation du livre de la romancière new-yorkaise Joyce Carol Oates “Confessions d’un gang de filles” (1995), Foxfire, mis en scène selon les mêmes principes que Entre les murs, entièrement tourné au Canada et en anglais, avec pour l’essentiel des interprètes amateurs, évoque avec un brio étourdissant les années 50 dans l’Amérique profonde et dessine de l’adolescence, de la féminité et, comme en écho, du monde d’aujourd’hui un portrait saisissant et passionnant. Foxfire sera sur les écrans français depuis deux semaines lorsque Laurent Cantet donnera au Forum des images sa master class."
Pascal Mérigeau

Critique au Nouvel Observateur, Pascal Mérigeau a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma dont “Pialat” (Éd. Ramsay, 2007), “Depardieu” (Éd. Flammarion, 2008) et “Jean Renoir” (Éd. Flammarion, octobre 2012).

27 janvier 2013

Politique culturelle à l'ère numérique (Lescure)

Mission de la concertation sur les contenus culturels et pratiques numériques 
Ministère de la culture et de la communication (août 2012 - mars 2013)

L’acte II de l’exception culturelle

Composition :
Présidée par Pierre Lescure, la mission comprend un coordinateur, Jean-Baptiste Gourdin, trois rapporteurs, Raphaël Keller, Sarah Lacoche et Juliette Mant, trois experts, Frédéric Bokobza, Thierry Chèze, Jean-Philippe Mochon et une assistante, Marie-Laure Drouin.
Il réunira, autour de la ministre de la culture et de la communication, le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, le ministre de l’économie et des finances, Pierre Moscovici, la ministre du commerce extérieur, Nicole Bricq, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, et la ministre déléguée aux petites et moyennes entreprises, à l’innovation et à l’économie numérique, Fleur Pellerin.


Lettre d'Aurélie Filippetti pour la mission de Pierre Lescure [PDF] 6 août 2012


Auditions audio ou vidéo des entretiens complets avec leur synthèse écrite (selection) :
  • ARP (Société civile des Auteurs, Réalisateurs et Producteurs) 2 nov 2012 / 1h26'
    avec : Michel Hazanavicius (Président), Florence Gastaud (Déléguée Générale), Jean-Paul Salomé et Dante Desarthe (Vice-présidents)
  • SACD (Société des Auteurs et Composeurs Dramatiques) 8 nov 2012 /
    avec : Jacques Fansten (Président), Pascal Rogard (Directeur général), Guillaume Prieur (Directeur des relations institutionnelles et Européennes)
  • FNCF (Fédération Nationale des Cinémas Français) 12 nov 2012 / 
  • Jean Labe (Président), Marc-Olivier Sebbag (Délégué général)
  • API (Association des Producteurs Indépendents) 3 déc 2012 / 1h06'
    avec : Nathanaël Karmitz (directeur général de MK2 et co-Président de l’API), Hortense de Labriffe (Déléguée Générale), Marc Lacan (Directeur général de Pathé)
  • SRF (Société des Réalisateurs de Films) 10 déc 2012 /
    avec : Jean-Jacques Jauffret (Coprésident), Cyril Seassau (Délégué général), Pauline Durand-Vialle (Délégué-adjointe), Michel Andrieux (membre du bureau)
  • Arte (France) 11 jan 2013 /
    avec: Véronique Cayla (Présidente d’ARTE), Anne Durupty (Directrice générale d’ARTE France)
  • Dailymotion (platform de vidéos en ligne) 9 nov 2012 /
    avec : Martin Rogard (Directeur général)
  • Creative Commons (France) 11 déc 2012 / 1h12'46"
    Danièle BOURCIER (Directrice de recherche au CNRS, Responsable du Département e-Gouv du CERSA, Membre du Comité d’Ethique des sciences du CNRS et de l’Alliance ALLISTENE, Responsable scientifique, Creative Commons France), Mélanie DULONG de ROSNAY (Chargée de recherche au CNRS, Institut des Sciences de la Communication du CNRS, Chercheuse associée au CERSA/CNRS Université Paris 2 et Responsable juridique Creative Commons France, Présidente, Communia, association internationale pour le domaine public), Camille DOMANGE (Doctorant au CERSA/CNRS Université Paris 2 et Responsable politiques publiques Creative Commons France, Chargé d’enseignement droit des affaires et économie du numérique à l’Institut de Droit des Affaires, Faculté de droit d’Aix-Marseille), Primavera DE FILIPPI (Experte légale Creative Commons France, Chercheure associée au CERSA-CNRS et Coordinatrice du groupe de travail sur le domaine public à l’Open Knowledge Foundation)
  • Parti Pirate 7 déc 2012 / 1h
    Maxime Rouquet (ancien co-président, membre du Parti Pirate), TXO (porte-parole du Parti Pirate)

Conférence de presse du bilan d’étape de la mission culture-acte 2 (11 déc 2012) Avec: Aurélie Filippetti, Pierre Lescure

17 janvier 2013

Michael Haneke philosophiquement (France Culture)

Philosopher avec Michael Haneke (Adèle Van Reeth; France Culture; 2013)

1. Le cinéma sans issue (14 jan 2013) [MP3] 58'
avec Philippe Rouyer (critique, Positif)
Certains films rassurent et donnent envie de se réconcilier avec le monde, d’autres, et c’est le cas de l’œuvre du cinéaste dont nous allons parler cette semaine, laissent au mieux, un goût amer, au pire, une colère violente dont on ne sait si elle se porte sur le film qui vient d’être vu, ou sur la réalité elle-même.
Alors après Woody Allen, Alfred Hitchcock, Eric Rohmer et David Lynch, Philosopher avec Michaël Haneke, c’est le défi de cette semaine.
Demain, Valérie Carré viendra nous parler du Ruban Blanc, à l’occasion des 24 heures France-Allemagne organisées par France Culture, mercredi, Yannick Rolandeau dissèquera la perversion sans issue de Funny Games, et jeudi, c’est le philosophe Bernard Baas qui viendra jouer du piano malsain aux côtés de la Pianiste. Mais pour l’heure, pour commencer cette semaine, j’ai le grand plaisir d’accueillir Philippe Rouyer, critique de cinéma qui connaît l’œuvre deMichaël Haneke mieux que personne, pour nous initier au cinéma sans issue du réalisateur autrichien, du 7ème Continent au magnifique Amour.

2. Le ruban blanc (15 jan 2013) [MP3] 58' 
Avec : Valérie Carré, maître de conférences au Département d'études allemandes à l’université de Strasbourg, spécialiste du cinéma allemand
Pour le deuxième temps de notre semaine consacrée au cinéaste Michaël Haneke, et à l’occasion de la journée spéciale qu’organise France Culture aujourd’hui mardi 15 janvier autour des relations franco-allemandes, j’ai le plaisir d’accueillir aujourd’hui Valérie Carré pour parler du Ruban Blanc, palme d’or au Festival de Cannes en 2009.
3.  Funny Games (16 jan 2013) [MP3] 58' 
Avec : Yannick Rolandeau, cinéaste
Quant à nous, après Le septième continent et Amour, lundi, Le ruban blanc, hier, et avant La Pianiste demain, c’est le troisième temps aujourd’hui de notre semaine passée à philosopher avec le cinéaste Michaël Haneke, c’est le philosophe Yannick Rolandeau qui vient aujourd’hui nous livrer les clés d’un film faussement joueur et pas si drôle, quoi qu’en dise le titre, Funny Games.
Tout commence par un jeu ; un couple et leur enfant assis à l’arrière de la voiture jouent à deviner le nom des compositeurs dont les musiques – classiques- sont diffusées à la radio. Ils s’amusent. Arrivés dans leur maison de campagne, chacun s’installe et un jeune homme, croisé rapidement auparavant alors qu’ils saluaient des voisins, entre dans la maison. Il n’en sortira pas. Un autre le rejoindra. Et ils joueront, eux aussi, à leur façon : ils joueront à tuer.
Dans quel but, se demande légitimement le spectateur, me montre-t-on ce jeu d’autant plus malsain qu’il est sans issue, puisqu’il conduit de manière inéluctable à la mort des personnages ? La question n’est pas celle de savoir si l’on peut jouer de tout, mais si le cinéma doit avoir des limites, morales, éthiques, au nom du respect du spectateur. Cinématographiquement impeccable, Funny games crée une expérience filmique rarement atteinte. Littéralement insoutenable, il contraint quiconque parvient à surmonter sa colère à s’interroger sur ce que la représentation d’une telle violence dit du monde, de nous-mêmes, et, entre le monde et nous-mêmes, le rôle qu’y joue le cinéma.
4. La pianiste (17 jan 2013) [MP3] 58' 
Avec : Bernard Baas, professeur de philosophie à l’université de Strasbourg
Voici le dernier temps de notre semaine passée à réfléchir sur le travail du cinéaste Michaël Haneke, lui qui, par sagesse de vie et intelligence du cinéma, filme l’insoutenable, non par provocation, mais comme rappel de ce de quoi le monde est aussi fait.
Après le 7ème continent et Amour, lundi, Le Ruban blanc mardi et Funny Games hier, c’est aujourd’hui le philosophe Bernard Baas qui vient jouer du piano malsain aux côtés d’Isabelle Huppert, pour évoquer le plus musical et le plus masochiste des films de Haneke, la Pianiste.

Voir aussi : 

16 janvier 2013

Wu Tianming

Né en 1939, Wu Tianming est acteur, cinéaste, mais aussi le producteur mythique des studios Xi’an dans les années 80. Sous sa direction, “ces studios se transforment en un Eldorado du cinéma, sur lequel souffle l’esprit nouveau et qui marque les débuts de la fameuse Cinquième Génération, celle qui a, entre autre, lancé le cinéma chinois dans une orbite internationale”, note Luisa Prudentino, spécialiste du cinéma chinois. Cet homme au charme débonnaire a non seulement produit le premier film de Zhang Yimou (Sorgho rouge, Ours d’or à Berlin en 1988) mais l’a fait aussi tourner comme acteur dans Le Vieux Puits (1986). Il a ainsi permis au futur célèbre cinéaste de rafler le Prix du meilleur acteur au Festival de Tokyo en 1987 !
Cette rencontre, animée par Damien Paccellieri, a eu lieu le 10 janvier 2013 au Forum des images, à Paris, dans le cadre du cycle De Pékin à Taipei, 1 000 visages de la Chine.


Voir aussi :

11 janvier 2013

Philosophie de la couleur (France Culture)

Jaune-rouge-bleu
Vassily Kandinsky,1925. Huile sur toile, 127 x 200


« De la couleur ! » (Adèle Van Reeth; Les nouveaux chemins de la connaissance; France Culture)

Improvisation 26
Vassily Kandinsky,1912. Huile sur toile, 97 x 107.5 cm



14 décembre 2012

Cinéma Numérique Français (France Culture)

Génération HD, ou l’explosion d’un cinéma urbain

1. Ça tourne à Aubervilliers (10 déc 2012) [MP3] 54'
Ce documentaire est une balade au coeur des quartiers d’Aubervilliers, en compagnie de Carine et Hakim sur leurs lieux de tournage, à la rencontre des comédiens Mourad Boudaoud, Tarek Aggoun, Caillot, Madani et du slameur Hocine Ben.
Carine May et Hakim Zouhani, tous deux originaires d’Aubervilliers, décident de tourner un long métrage de cinéma « Rue des Cités » sans argent avec la participation des habitants de leur ville. Après trois ans de tournage et de postproduction épiques, « Rue des Cités » voit enfin le jour et décroche une sélection au Festival de Cannes (ACID) en 2011.
L’originalité du film, outre son noir et blanc esthétique est son imbrication du documentaire dans un récit fictionnel. Ce film choral fait par et pour les habitants est une réussite et raconte la vie intime, quotidienne des Cités, loin de la représentation caricaturale et alarmiste des journaux télévisés.

2. Du cinéma Guérilla à l’Industrie (11 déc 2012) [MP3] 54'
Djinn Carrénard « Donoma », Jean Pascal Zadi « African Gangster » et Jérôme Maldhé « Vole comme un papillon » sont trois jeunes cinéastes qui ont comme point commun de réaliser des premiers longs métrages. Autoproduction, radicalité et débrouillardise collective : ils s’affranchissent des codes du cinéma dominant et osent, à la marge de la marge du 7ème Art, aborder des thèmes sulfureux, sociaux et politiquement incorrects. Cette intransigeance attire inévitablement « les professionnels de la profession » impressionnés par leur culot et leur modernité ; les sollicitations de l’industrie sont souvent nombreuses. Comment vivent-ils ce passage difficile de l’indépendance underground à la reconnaissance du système ? Comment vivent – ils leur professionnalisation ?
Avec la Participation d’Aïcha Belaïdi, programmatrice du Festival Les Pépites du cinéma à la Courneuve et à Saint-Ouen, accompagnatrice des premières heures.

3. Rachid Djaïdani, le cinéma uppercut (12 déc 2012) [MP3] 54'
Rachid Djaïdani, maçon, boxeur, écrivain, comédien, originaire de Carrière-sous-Poissy (dans les Yvelines) vient de réaliser un exploit : il réalise son premier long métrage de cinéma « Rengaine », sélectionné à la Quinzaine des Cannes en 2012, sans argent, tourné pendant neuf ans ! Homme orchestre déterminé, il se raconte entre la Banlieue et Paris, la Cité, l’enfance, sa double culture soudano-algérienne, la découverte des plateaux de cinéma, le souvenir des portes qui se referment. Contre vents et marées, comme un pied de nez au réalisme ambiant, il décide de partir sans équipe, sans argent ni scénario dans la fabrication improvisée d’un conte urbain qui ose aborder des thématiques tabous dans les communautés immigrées, à savoir le racisme viscéral et les formes de rejet entre noirs et arabes. Son Roméo et Juliette des temps modernes, en prise directe avec les palpitations du bitume parisien, esquisse un portrait générationnel des marginaux du cinéma français. « Rengaine » est une œuvre rare, intègre, Hip Hop, foutraque, qui transgresse les codes du film de Cité et impose une nouvelle manière de voir notre monde. Un cinéma coup de poing imposant un nouveau talent du 7ème art.

4. Esprit libre dans le cinéma Français (13 déc 2012) [MP3] 54'
Alice Fargier a deux amours : le cinéma et la radio ; pour ce qui leur est commun : l’enregistrement d’une pensée vivante, d’une pensée qui circule, se propage, se reçoit, s’assimile, se transforme. Un grand mouvement…Elle se revoit à quinze ans bouillonnant d’impatience, bouillonnant que le cinéma français change et trouve un esprit disparu, abandonné : un esprit de liberté. Cet esprit qui l’a tant fait l’aimer : transports extatiques de spectatrice en découvrant les films de Jean-Luc Godard et François Truffaut. Puis les autres, toute la bande de la Nouvelle Vague.
Céline Sciamma, Guillaume Brac, Sophie Letourneur, Justine Triet, Vincent Macaigne et Srinath Samarasinghe ont exaucé un souhait qui n’aurait en réalité pu se produire, il y a dix ans… La patience a payé et la technologie a du bon ! Le numérique a fait évoluer les mentalités. Aujourd’hui, il est possible de faire un film pour peu d’argent et de s’affranchir des diktats des chaînes de télé. Une nouvelle « Nouvelle Vague » ?
Ces objets cinématographiques (mis à part un dispositif semblable au niveau de la production) ont un point commun : s’emparer d’un sujet nouveau et intime. Le désir d’une petite fille de devenir un garçon dans « Tomboy », la solitude d’un homme qui ne sait pas s’y prendre avec les femmes dans « Un monde sans femmes » …Ces cinéastes partagent tous une audace, un goût du risque et une grande détermination. La liberté est leur maître mot, l’outil numérique souvent la clef.
Portrait d’une génération de jeunes cinéastes qui est en train de modifier le paysage cinématographique français.
Avec : Céline Sciamma, Guillaume Brac, Sophie Letourneur, Justine Triet, Vincent Macaigne, et Srinath Samarasinghe.




23 novembre 2012

Masterclass Cristian Mungiu (2012)


La Master class de Cristian Mungiu par forumdesimages

Ecoutez aussi :

  • Projection Privée (Michel Ciment; France Culture; 24 Nov 2012) 59' [MP3]
    Entretien avec Cristian Mungiu 

11 septembre 2012

Serge Daney (Cinémathèque Française)


Serge Daney : 20 ans après 
(La Cinémathèque française; 20 juin - 5 août 2012)
Vingt ans déjà. Cela fait tout juste vingt ans que Serge Daney est mort. Il n'avait que 48 ans, laissant une véritable œuvre critique, un ensemble touffu de textes sur le cinéma, la télévision, la pub, le tennis, la vie politique. Textes critiques, textes théoriques, textes de journaliste et de voyageur. Il a marqué des penseurs contemporains comme de jeunes critiques en pleine activité aujourd'hui, mais aussi des cinéastes désireux de montrer leur film à un critique « voyant ». Sa pensée a été utile en son temps et à beaucoup de spectateurs. Vingt ans après sa disparition, il faut dire aussi comment et en quoi cette pensée peut servir aujourd'hui. 

Journée de conférences (22 Juin 2012)

Serge Toubiana : « Persévérance, in extremis »  32'
Serge Toubiana est directeur de La Cinémathèque française

Dialogue avec Patrice Rollet : « Éditer Daney » 35'
Patrice Rollet est membre du comité de rédaction de la revue Trafic depuis sa création, en 1991. Il mène l'édition la plus complète de l'œuvre de Serge Daney sous le titre La Maison cinéma et le monde, aux éditions P.O.L, dont le troisième volume paraît en juin

Charles Tesson : « La carte et l'écran : voyager et écrire » 36'
Charles Tesson est critique et ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma. Il est actuellement délégué général de la Semaine de la critique.

Table ronde 1 : « Serge Daney, ici et ailleurs » 71'
Avec : Hervé Gauville (journaliste, Libération), Jean Hatzfeld (journaliste, Libération), Françoise Huguier (photographe, Libération), Olivier Séguret (critique, Libération)

Lecture de textes de Serge Daney, par Melvil Poupaud 22'
Dès l'enfance, Melvil Poupaud joue dans La Ville des pirates de Raoul Ruiz. Par la suite, il a tourné avec Jacques Doillon, Éric Rohmer, Arnaud Desplechin... En 2011, il a publié Quel est Mon noM ? (Stock) où il évoque son amitié avec Serge Daney.

Alain Bergala : « Penser "à mains nues" » 26'
Cinéaste, critique aux Cahiers du cinéma, enseignant à La fémis, commissaire d'expositions, Alain Bergala est l'auteur de nombreux ouvrages sur Roberto Rossellini, Abbas Kiarostami et Jean-Luc Godard.

Stéphane Delorme (critique, Cahiers), Jean-Marc Lalanne (critique, Les Inrockuptibles), Jean-François Rauger (critique, programmateur), Axelle Ropert (critique, scénariste, réalisatrice), Olivier Séguret (critique)

Dork Zabunyan : « Daney-Deleuze : lectures croisées, écritures sous influence » 40'
Dork Zabunyan est l'auteur des Cinémas de Gilles Deleuze et co-auteur de Foucault va au cinéma. Il enseigne à l'université de Lille 3 et dirige, aux éditions Bayard, la collection « Logique des images ».

Pierre Eugène : « Daney à l'image, images de Daney » 31'
Pierre Eugène écrit pour Critikat et Art press. Il publie un texte : « Apparitions de Serge Daney » dans le numéro 82 de la revue Trafic (juin 2012).

Avec : Olivier Assayas (réalisateur), Claire Denis (réalisatrice), Jean Douchet (critique), Pascal Kané (réalisateur), Serge Le Péron (critique et réalisateur), Serge Toubiana (Cinémathèque)


* * *

Serge Daney, 20 ans après. Présentation par Serge Toubiana (14/06/2012) 8'
Serge Daney, 20 ans après. Présentation par Eva Markovits (12/06/2012) 9'


* * *

Films projetés lors de la rétrospective :

  • Amère Victoire - Nicholas Ray
  • Ana - Antonio Reis, Margarida Cordeiro
  • Au bord de la mer bleue - Boris Barnet
  • Autopsie d'un meurtre - Otto Preminger
  • Boat People/Passeport pour l'enfer - Ann Hui
  • Boy Meets Girl - Leos Carax
  • Cinéastes de notre temps - Jacques Rivette, le veilleur : le jour / la nuit - Claire Denis
  • Le Cinéphile et le Village / Conversation Nord-Sud : Daney Sanbar
  • Contes de la lune vague après la pluie - Kenji Mizoguchi
  • Damned Daney - 1 et 2 (1988) - Bernard Mantelli (vidéo 1-2-3
  • De l'autre côté du racisme - Pascal Kané
  • Di Cavalcanti / L'Âge de la terre - Glauber Rocha
  • Dodes'Ka-Den - Akira Kurosawa
  • La Dolce Vita - Federico Fellini
  • Du cinéma à la télévision, propos d'un passeur Serge Daney - Philippe Roger
  • El / Tourments - Luis Bunuel
  • En rachâchant / Trop tôt, trop tard - Danièle Huillet, Jean-Marie Straub
  • L'Enfance nue - Maurice Pialat
  • L'Enfant secret - Philippe Garrel
  • L'Etat des choses - Wim Wenders
  • La Femme d'à côté - François Truffaut
  • La Femme de l'aviateur - Eric Rohmer
  • Francisca - Manoel de Oliveira
  • Frontière chinoise - John Ford
  • Gertrud - Carl Theodor Dreyer
  • Ici et ailleurs - Anne-Marie Mieville, Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Gorin
  • Karkalou - Stavros Tornes
  • La Loi du marcheur - Nicolas Bouchaud
  • Mr Arkadin / Dossier secret - Orson Welles
  • Nuit et brouillard / Hiroshima mon amour - Alain Resnais
  • Pickpocket - Robert Bresson
  • La Prise de pouvoir par Louis XIV - Roberto Rossellini
  • Programme Artavazd Pelechian
  • La règle du jeu - Jean Renoir
  • Rio Bravo - Howard Hawks
  • Un roi à New York - Charlie Chaplin
  • Sayat Nova - couleur de la grenade - Sergueï Paradjanov
  • Serge Daney : le cinéma et le monde - Serge Le Péron
  • Serge Daney, itinéraire d'un ciné-fils, le regard du zappeur / le temps des cahiers / des cahiers à Libé  - Dominique Rabourdin, Pierre-André Boutang (prologuevidéo 1-2-3)
  • Vertigo - Alfred Hitchcock
  • Toute une nuit - Chantal Akerman
  • Trafic - Jacques Tati
  • Travail au noir - Jerzy Skolimowski
  • Le Trou - Jacques Becker
  • Vers le sud - Johan van der Keuken





Voir aussi :

17 juillet 2012

Frémaux-Taddéï (France Culture)

Le tête-à-tête (France Culture; 15 juillet 2012) 59' [MP3]
Frédéric Taddéï s'entretient avec Thierry Frémaux, programmateur du Festival de Cannes.
Il a longtemps vécu aux Minguettes, dans la banlieue lyonnaise.
Il est ceinture noire de judo et dirige désormais l’Institut Lumière à Lyon.
Mais il est surtout délégué général du festival de Cannes depuis plus de dix ans, poste qui fait de lui l’un des hommes les plus courtisés du cinéma mondial. Il voit 700 films par ans au minimum et en sélectionne 50 pour le plus prestigieux festival de cinéma du monde.

Voir aussi : 

02 juillet 2012

Masterclass Asghar Farhadi


La Master class d’Asghar Farhadi
28 juin 2012 (forumdesimages) 1h32' [Farsi/Français]

Une rencontre exceptionnelle avec le réalisateur iranien Asghar Farhadi dont le dernier fi lm Une séparation a remporté l’Ours d’Or et l’Ours d’Argent du meilleur acteur à la Berlinale 2011, et les César et Oscar 2012 du meilleur film étranger !
Cette master class (Forum des Images) est animée par Pascal Mérigeau, journaliste au Nouvel Observateur.
Un coup de tonnerre. L’effet produit par Une séparation partout où le film est passé fut celui-là en effet. Un coup de tonnerre parce que le film d’Asghar Farhadi a suscité une unanimité critique et publique devenue très exceptionnelle de nos jours. Un coup de tonnerre également en ceci que s’il est rare qu’une production ni américaine ni française, ni même européenne, rencontre le succès, personne sans doute n’aurait pu imaginer qu’un film iranien soit vu en France par plus d’un million de spectateurs.
Pourtant, les chiffres ne sont que pour mémoire, et encore à peine, il importe bien davantage que cette réussite soit celle d’un immense cinéaste, aujourd’hui courtisé par les producteurs et les acteurs du monde entier. Asghar Farhadi était alors âgé de trente-neuf ans seulement, mais les cinéphiles avaient repéré déjà son À propos d’Elly (2009), chronique magnifique d’une disparition, et auparavant, pour quelques-uns, La Fête du feu (2006), deux films parmi les cinq qu’il a réalisés à ce jour et qui témoignaient déjà des mêmes qualités d’écriture, d’interprétation, de réalisation. Farhadi travaille longuement avec ses acteurs avant le tournage, “tant que c’est nécessaire, dit-il, tant que leur texte ne leur est pas devenu si naturel qu’à l’écran ils paraîtront l’improviser”, c’est une des données essentielles de son cinéma, qui active par ailleurs des mécanismes scénaristiques dont la virtuosité extrême est mise au service du dénudement des comportements humains au sein de la société.
Cette société est celle de l’Iran, mais au-delà de particularismes aisément repérables, les tensions, les ressorts, les enjeux sont universels. Entre autres et nombreux mérites, les films d’Asghar Farhadi offrent la confirmation que le cinéma ne peut jamais prétendre mieux à l’universalité que lorsqu’il s’attache à décrire le particulier. Que l’auteur soit également écrivain et dramaturge n’est certes pas anodin, et ses références sont pour la plupart littéraires et théâtrales, plus que cinématographiques. De tout cela, il sera question avec lui au Forum des images le 28 juin au soir, un an après la sortie en France d’Une séparation, à quelques semaines seulement du début du tournage, à Paris, de son nouveau film, avec notamment Tahar Rahim.
Pascal Mérigeau
Critique au Nouvel Observateur, Pascal Mérigeau a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma dont “Pialat” (Éd. Ramsay, 2007), “Cinéma : autopsie d’un meurtre” (Éd. Flammarion, 2007) et “Depardieu” (Éd. Flammarion, 2008).

Filmographie d'Asghar FARHADI :
  • Untitled (2013/Farhadi/France)
  • Une Séparation (2011/Farhadi/Iran)
  • A propos d'Elly (2009/Farhadi/Iran)
  • La fête du feu (2007/Farhadi/Iran)
  • Les enfants de Belle Ville / Shah-re ziba (2004/Farhadi/Iran)
  • Dancing in the dust (2003/Farhadi/Iran) 

Related :

22 juin 2012

Canadian indie distribution (KinoSmith)


The Seventh Art: Issue 4 (May 2012)
A profile of the Canadian film distributor, KinoSmith, where we talk to founder Robin Smith.
KinoSmith is an independent Canadian film distribution and marketing company that works closely with domestic and international producers, distributors and sales agents in presenting diverse works to the Canadian market.
Notable releases include the box office hit documentary Up the Yangtze, Werner Herzog's 3D documentary Cave of Forgotten Dreams, Academy Award winning foreign language feature Departures and Mark Cousins' epic The Story of Film: An Odyssey.
We sat down with founder Robin Smith in the newly renovated Bloor Hot Docs Cinema, where he is the new Cinema Programmer, to discuss the realities of distribution in Canada.
The Seventh Art is an independently produced video magazine about cinema featuring profiles on interesting aspects of the film industry, video essays and in-depth interviews with filmmakers.
View full issues and additional features on our site: http://www.theseventhart.org

Related:

09 juin 2012

Perception du cinéma (Merleau-Ponty)

Maurice Merleau-Ponty 1/4: Une perception du cinéma
Les nouveaux chemins de la conniassance, France Culture, 4 juin 2012 [MP3] 59'
Aujourd'hui, Adèle Van Reeth reçoit Stefan Kristensen (attaché de recherche dans l'unité d'Histoire de l'Art à l'Université de Genève) pour évoquer le cinéma chez Maurice Merleau-Ponty.
Extraits :
  • Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard, 1967 
  • A bout de souffle, Jean-Luc Godard, 1960  
  • Pierrot le fou de Jean-Luc Godard
  • Causeries de Merleau-Ponty, 6 novembre 1948 [PDF] [MP3]
  • Maurice Merleau-Ponty, Résumés de cours, Collège de France, 1952-1960, Gallimard, 1968 
  • Maurice Merleau-Ponty, Sens et Non-Sens, "Le cinéma et la nouvelle psychologie", Gallimard, 1996

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Bibliographie complémentaire :
  • Cinema 1 : Image-Mouvement / Cinema 2 : Image-Temps (Gilles Deleuze, 1983-85)

Lire aussi : 

Filmer la sexualité (France Culture)

Aujourd'hui, Adèle Van Reeth reçoit Claudine Le Pallec-Marand (enseignante en cinéma à l’Université Paris 8 – Saint-Denis) pour évoquer les films « Anatomie d’un rapport » de Luc Moullet – « À ma sœur » de Catherine Breillat et « Intimité » de Patrice Chéreau.
Extraits :
  • Anatomie d'un rapport (1975/Luc Moullet et d'Antonietta Pizzorno/France)
  • Archive Truffaut, extrait de "Mémoires du cinéaste", interviewé par Claude Jean-Philippe, 1977 
  • When Harry Met Sally (1989/Rob Reiner/USA)
  • Intimité  (2001/Patrice Chéreau/France)
  • À ma soeur (2001/Catherine Breillat/France)
  • Le Deuxième sexe, Simone de Beauvoir
Autres émissions de la série Les nouveaux chemins de la connaissance (France Culture) :

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Filmographie complémentaire sur la sexualité :
  • Blue Movie (1969/Andy Warhol/USA)
  • WR: Mysteries Of The Organism (1971/Dusan Makavejev/Yugoslavie/RFA)
  • The Last Tango in Paris (1972/Bertolucci/Italie)
  • Salò o le 120 giornate di Sodoma (1975/Pier Paolo Pasolini/Italie)
  • The Empire of Senses (1976/Oshima/Japon)
  • Une Sale Histoire (1977/Jean Eustache/France)
  • Gojitmal (1999/Sun-Woo Jang/Corée du Sud)
  • Romance (1999/Breillat/France)
  • The Cremaster Cycle (1995-2002/Matthew Barney/USA)
  • Ken Park (2002/Larry Clark/USA)
  • Twintynine Palms (2003/Bruno Dumont/France)
  • 9 songs (2004/Winterbottom/UK)
  • Kinsey (2004/Bill Condon/USA)
  • Destricted (2006/Marina Abramovic; Matthew Barney; Marco Brambilla; Larry Clark; Marilyn Minter; Gaspar Noé; Richard Prince; Sam Taylor-Wood/UK/USA)
  • Dirty Diaries (2010/omnibus/Suède)

Lire aussi : 

27 mai 2012

Alain Cavalier (France Culture)

Une semaine avec Alain Cavalier. Hôtel Claret, chambre 310, confidences d’un filmeur
Hors-champ (Laure Adler; France Culture)
Alain Cavalier, lors de la rétrospective qui lui a été consacrée à la Cinémathèque Française (26 avril - 9 mai 2012), a accepté que l’équipe de « Hors-Champs » puisse le rencontrer au début, en cours et à la fin de sa rétrospective.
Il voulait s’assurer par lui-même qu’il était capable pour la première fois de sa vie de voir ses propres films et de voir comment lui réagirait par rapport à son travail et comment les spectateurs réagiraient par rapport à des films qu’il n’a jamais eu le courage de revoir.
Cette série d’émissions est une série de conversations avec différents plans sonores, des confessions et une introspection : filmeur sachant filmer.
1. Alain Cavalier évoque sa méthode de travail (21 mai 2012) 44' [MP3]
2. Le filmeur et la confrérie des filmeurs et le désir de garder une trace  (21 mai 2012) 44' [MP3]
3. Alain Cavalier évoque les autres cinéastes, sa situation d'être sans famille, le son, l'image et l'inconscient (21 mai 2012) 44' [MP3]
4. Alain Cavalier évoque l'influence de la peinture et la littérature sur sa manière de filmer, la musique des mots et la voix (21 mai 2012) 44' [MP3]
5. Alain Cavalier rencontre son public et parle du rapport qu'il entretient avec les nouvelles technologies (21 mai 2012) 44' [MP3]



Projection Privée (Michel Ciment; France Culture) 28 avril 2012 [MP3]
Alain Cavalier au sujet de la rétrospective qui lui est consacrée à la Cinémathèque française du 26 avril au 9 mai 2012.




Conversation avec Alain Cavalier (La cinémathèque française; 26 avril - 9 mai 2012) programme PDF
Inattendue, expérimentale, autobiographique, surprenante, telle est l'inclassable carrière d'Alain Cavalier. Il débute dans les années 60 avec L'Insoumis et Le Combat dans l'île. Il adapte brillamment Sagan (La Chamade). Le Plein de super est un étonnant road movie masculin. Ce répondeur ne prend pas de messages en 1978 est une expérience formelle surprenante où il aborde sa propre vie sentimentale. Thérèse, portrait distancié de Sainte Thérèse de Lisieux est salué quasi unanimement par la critique. Les nouveaux supports du cinéma lui permettent de tenter diverses expériences pointillistes, intimes et biographiques.
Plutôt qu'une « rétrospective », le cinéaste a souhaité présenter sa programmation sous la forme d'une conversation. Au sens littéral du terme : Alain Cavalier n'a accepté cet hommage, qu'à la condition d'être présent chaque jour pour converser avec le public. Être là, à côté de ses films, pour veiller sur eux. À moins que ce ne soit l'inverse : eux qui veillent sur lui. Pari incroyablement excitant. 
Vidéos d'Alain Cavalier filmées sur le vif pour sa rétrospective :



Filmographie d'Alain Cavalier :
  • Pater (2011) 
  • Irène (2009) 
  • Le filmeur (2005) 
  • René (2002)
  • Vies (2000)  
  • La rencontre (1996) 
  • Libera me (1993) 
  • Thérèse (1986) 
  • Un étrange voyage (1981) 
  • Ce répondeur ne prend pas de messages (1979) 
  • Martin et Léa (1979) 
  • Le plein de super (1976) 
  • La chamade (1968) 
  • Mise à sac (1967) 
  • L'insoumis (1964) 
  • Le combat dans l'île (1962)

Voir aussi :

21 mai 2012

Female Glass Ceiling in Hollywood (CUFF)

9 May 2012 (15 May 2012) 1h18'
HIDDEN PIONEERS: WOMEN IN THE FILM INDUSTRY As part of the 25th Columbia University Film Festival at the Film Society of Lincoln Center, filmmakers Lisa Cholodenko ("The Kids Are All Right"), Nicole Holofcener ("Please Give"), Shari Springer Berman ("American Splendor") and Cherien Dabis ("Amreeka") sat down together for a panel about women in the film industry moderated by Columbia professor and filmmaker Bette Gordon.
On May 9, as part of the 25th Columbia University Film Festival held at the Film Society of Lincoln Center, a panel came together to discuss the disparity between the number of films being made by women today and the number of women graduating from film school. Only five percent of films today are made by women (10 percent of screenplays written by women), yet women make up 50 percent of U.S. film schools (and more than 50 percent at Columbia). Women are slightly more represented in the Indie film movement, but a large disparity remains.

Related:

19 mai 2012

Jean Douchet fait son cinéma

Laure Adler présente Jean Douchet fait son cinéma 
(Hors champs; France Culture)
Jean Douchet, l’un des plus grands passeurs de l’Histoire du cinéma a accepté de nous livrer ses manières de voir un film et d’expliquer les raisons pour lesquelles le cinéma est un art qui met en branle l’imaginaire du spectateur en faisant appel à son esprit de rêverie et à son sens de la beauté.
Co-fondateur des Cahiers du cinéma,  Jean Douchet, ami de Rivette, Godard, Rohmer, est aussi réalisateur et acteur dans de nombreux films de jeunes cinéastes dont il a éveillé la vocation. Socrate de la Cinémathèque de Langlois puis de la rue d' Ulm, il est aussi en ce moment même professeur à la Cinémathèque où il vaut mieux arriver très en avance pour pouvoir l’écouter tant son esprit critique, sa profondeur d'argumentation et son éloge du désir et du plaisir font des émules auprès des jeunes de vingt ans, nos futurs cinéastes.

  1. Ma vie mes films et Jean Luc Godard (14 mai 2012) 44'  [MP3]
  2. Que signifie être acteur ? (15 mai 2012) 44'  [MP3]
    Conversation avec Bulle Ogier 
  3. Comment on devient cinéaste et comment le demeurer ? (16 mai 2012) 44'  [MP3]
    Avec Benoit Jacquot
  4. Réel et imaginaire, le hors-champ, la 3D, une catastrophe pour le cinéma (17 mai 2012) 44' [MP3]
    avec Jean-Louis Comolli 
  5. Voir un film c’est vivre sa vie et imaginer celles des autres (18 mai 2012) 44' [MP3]


Filmographie citée :
  • La salamandre (1971/Alain Tanner)
  • Les adieux à la reine (2012/Benoît Jacquot)
  • Les faux-monnayeurs (Benoît Jacquot)
  • Au fond des bois (Benoît Jacquot)
  • Werther (Benoît Jacquot)
  • Le Cinéma Comolli (2011/Jean-Louis Comolli) DOC


Bibliographie :
  • La DVDéothèque de Jean Douchet (Jean Douchet; 2006)
  • Nouvelle vague (Jean Douchet; 2004)
  • L'art d'aimer (Jean Douchet; 2003)
  • Corps et cadre : cinéma, éthique, politique (Jean-Louis Comolli; 2012)
  • Cinéma contre spectacle (Jean-Louis Comolli; 2009)
  • Voir et pouvoir - L'innocence perdue : cinéma, télévision, fiction, documentaire (Jean-Louis Comolli; 2004)


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Ciné club de Jean Douchet :


Voir aussi :




18 mai 2012

Ciné nostalgie (France Culture)


1. Paris mis en scène
Un documentaire de Simone Douek et Jean-Claude Loiseau - Rediffusion de l'émission Les Mardis du cinéma du 27 septembre 1988 (54') MP3
Si vous aimez Paris, allez au cinéma... Depuis la naissance du 7ème art, Paris est liée au cinéma. D'abord parce que c'est la ville où s'est très vite implantée cette industrie ; ensuite parce qu'elle fut une toile de fond pratique pour nombre de films et que les poursuites de Fantomas et de Judex sur ses toits devinrent de belles rêveries ; enfin parce qu'elle finit par enserrer dans ses paysages l'action et les héros des films, devenant elle-même un personnage important… Paris réelle, Paris recréée par le décor, Paris rêvée, l'évolution de ses rôles depuis le cinéma des années 30 jusqu'aux images contemporaines de la banlieue, en passant par la Nouvelle Vague.
Avec :
  • Gilles Nadeau, réalisateur
  • Jean Douchet, cinéaste
  • Max Douy, chef décorateur
  • Henri Alkan, chef opérateur
  • Catherine Gamard, assistante de réalisation
  • Mehdi Charef, cinéaste

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2. Les bords de Marne – Silence, on tourne. Silence, on coule : les studios de Joinville
Un documentaire de Françoise Séloron et Mehdi El Hadj - Rediffusion de l'émission Les Nuits magnétiques du 3 novembre 1989 (54') MP3
Flash-back nostalgique en 1989 dans les studios alors en démolition de Joinville. Sont évoqués avec des décorateurs, des chefs opérateurs et des comédiens les souvenirs professionnels liés aux grandes heures des studios dans les années 1930 et 1940. Dernières évocations des décors dans les films tournés en Studio, des différents ateliers et magasins qu'on trouvait sur place à sa grande époque - réparation de véhicules, fabrication de grues et travellings, trucages, costumes...
Des anecdotes émouvantes émaillées d’extraits de films tournés sur place : « L'affaire est dans le sac » de Pierre et Jacques Prévert en 1932, « La belle équipe » de Jean Duvivier en 1936, et « Drôle de drame » de Marcel Carné en 1937.
Avec, notamment, les photographes Patrick Bard et Willy Ronis, le décorateur Max Douy et le chansonnier Roger Pierre.

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3. Les salles de cinéma – Lieux de culte
Un documentaire de Jacques Kermabon et Yvon Croizier - Rediffusion de l'émission Les Nuits magnétiques du 19 mai 1989 (54') MP3
Témoignages de passionnés des salles obscures : le réalisateur Jean-Jacques Beneix pense que chaque nouveau complexe immobilier devrait contenir plusieurs salles de cinéma. Le cinéaste  se réjouit du succès des grandes salles parisiennes (Le Grand Rex, le Max Linder). Pour lui, le cinéma doit sortir du réel et du quotidien (qui est le propre de la télévision) pour produire des grands spectacles qui font rêver et donnent envie aux spectateurs de se déplacer.
A contrario, le journaliste Jean-Luc Douin détaille l'enquête de Télérama parue en 1989 sur la désaffection du public de cinéma : prix des places, mauvais accueil, inconfort, mauvaise qualité de projection, afflux de publicité. Georges Rouleau, propriétaire de la petite salle le Studio 28 dans le 18ème arrondissement de Paris, fait la synthèse : chez lui , les "stars" y laissent leurs empreintes dans le ciment comme à Hollywood et pendant une semaine la programmation est laissée aux spectateurs fidèles de sa salle !
Avec, notamment, Jean-Jacques Beneix, Jean-Luc Douin, Brigitte Aquenin du cinéma Max Linder, George Rouleau du Studio 28.

Extraits de films :
  • « Roselyne et les lions » de Jean-Jacques Beneix (1989)
  • «  A star is born » de George Cukor (1954)
  • « La traversée de Paris » de Claude Autant-Lara (1956)




Voir aussi :